Santé sexuelle : 5 choses qu’un adolescent devrait savoir

Santé sexuelle : 5 choses qu’un adolescent devrait savoir

L’adolescence est la phase la plus étrange, mais aussi celle la plus géniale de la vie d’un être humain. C’est à cet âge que l’on observe plusieurs changements aussi bien au niveau de son corps que de sa manière de penser. Les parties génitales connaissent des transformations et il est important pour l’adolescent de s’approprier toutes ces différentes phases. Comment y faire face ? Et quels sont les procédés pour mieux prendre soin de cette partie généralement en proie aux infections.

1.   La toilette intime est le cauchemar des infections

Un endroit mal entretenu, un environnement, est souvent favorable aux infections. Ainsi, que tu sois un homme ou une femme, il est indispensable de prendre soin de tes parties intimes et d’en faire une priorité. Ceci, encore plus dans le cas où tu es de sexe féminin. En effet, la fragilité de ce dernier face aux corps étrangers le rend plus vulnérable. En tant qu’adolescente, il faudrait donc normaliser le fait de faire la toilette intime trois fois au moins par jour avec de l’eau simple.

L’autre aspect important est qu’il faut veiller à la propreté des sous-vêtements, car cela peut aussi être un vecteur d’infection. Quand bien même, la toilette est effectuée. Cependant, même si nous avons mis un accent sur l’hygiène féminine, les hommes sont tout aussi concernés. La partie génitale masculine est certes moins exposée, mais ne pas en prendre soin, comporte bien des risques. Il est de ce fait aussi à entretenir.

2.   La glaire cervicale n’a rien d’effrayant

En tant que jeune fille, tu as l’âge de la puberté, il est probable que tu aies déjà constaté un liquide blanc au niveau de ta partie génitale à ton réveil. Dans un premier temps, c’est normal que cela t’effraie, mais pas de panique ! Saches que c’est tout à fait normal. En effet, il s’agit de la glaire cervicale. C’est un liquide produit par le vagin dès la puberté et qui se présente sous une couleur crème. Cela constitue un moyen de nettoyer ta partie intime et aussi de la lubrifier lors des rapports sexuels.

Par ailleurs, c’est le signe de la fertilité, car la glaire favorise la circulation des spermatozoïdes vers l’ovule. Tu dois de ce fait comprendre que les pertes vaginales que tu observes, n’ont rien de flippant. Elles représentent juste la preuve de ta féminité. En revanche, si le liquide change de couleur et est accompagné d’une mauvaise odeur, c’est peut-être une infection. L’idéal dans ce cas est de consulter un médecin.

3.   Les méthodes contraceptives : tes compagnons ultimes ?

À partir d’un certain âge, les envies sexuelles s’amplifient et la libido devient beaucoup plus prononcée. Il est bien normal, en tant qu’adolescent, de ressentir le besoin d’aller au sexe avec son petit copain ou sa petite copine. Par contre, il peut s’avérer dangereux d’y aller sans prendre les précautions idoines. Il existe une panoplie de moyens pour éviter une grossesse non désirée et/ou également se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST).

Il s’agit des méthodes de contraception. Les médecins proposent des solutions telles que les pilules, le contrôle de la période ovulatoire ou le coït interrompu et bien d’autres.  Même si pour la plupart, ils peuvent permettre d’éviter les grossesses non désirées, elles ne protègent des pas tous des IST.  Le préservatif est le moyen plus fiable, donnant cette double protection. La contraception t’évite de transformer quelques moments de plaisir en une grossesse qui pourrait bousculer bien de choses dans ta vie en tant qu’adolescent.

4.   La masturbation : bonne ou mauvaise pratique ?

Tu as déjà peut-être essayé de te donner du plaisir en stimulant manuellement ton sexe pour obtenir une jouissance. D’aucuns te diront que cela résout le problème du stress, de l’anxiété, diminue le risque d’avoir un cancer ou de la prostate pour les hommes. Bien qu’avantageux lorsqu’elle est effectuée pour un but précis, la masturbation peut avoir des conséquences négatives.

Il existe en effet ce qu’on appelle la masturbation compulsive qui consiste à une autostimulation fréquente qui peut aboutir à une addiction. Selon plusieurs études, lorsque cela devient répétitif chez un homme, c’est une ouverture vers la dépression, la diminution de la quantité de sperme, l’altération de la qualité du sperme, l’éjaculation précoce et bien d’autres maux. L’autre répercussion, ce sont les infections qui peuvent subvenir à cause des produits utilisés pour la stimulation.

5.   Aller au sexe doit être une décision personnelle

Il est évident qu’en tant que jeune fille ou jeune homme, tu reçoives des propositions pour passer à l’acte. Cela peut être assez frustrant de se sentir isolé pour ne pas être encore allé au sexe comme ses paires. Toutefois, tu dois comprendre que cette décision n’est pas à prendre à la légère et doit être volontaire.  Il n’est pas question d’accepter sous la pression des autres, encore moins sous une contrainte.

Il est toujours mieux de prendre son temps, afin de mieux cerner le sujet et d’en savoir beaucoup plus sur son corps. Informe-toi, poses des questions à des spécialistes de santé, rejoins des clubs de discussions sur la santé sexuelle et reproductive. Ainsi, tu pourras y être mieux préparé au moment venu. N’oublie tout de même pas, plus tard c’est toujours plus sûr.

Hontongnon Yanick ZOUNTCHEGBE

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