Six mois après la première édition de la soirée distinctive des Amazones, les résultats tangibles s’observent déjà avec le Projet Connect’Amazone. Autour du projet Connect’Amazones, les 10 jeunes femmes lauréates accompagnent leurs pairs sur différents projets. Il s’agit d’un mentorat sur une période de six mois qui a démarré depuis deux mois. Cela va permettre aux femmes porteuses de projet de les réaliser pour les quatre prochains mois. Ce sont des projets dans diverses catégories à l’instar du digital, de la santé sexuelle et reproductive, du social, de l’Agriculture et bien d’autres. C’est un projet mis sur pied par l’ONG Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement FJAD en partenariat avec le Réseau des Féministes du Bénin et EngenderHealth et financé par l’ambassade du Royaume des Pays Bas.
Connect’Amazone pour tisser la nouvelle corde au bout de l’ancienne
L’épanouissement des jeunes femmes et la création d’un espace de discussion solide constituent le credo de l’ONG FJAD. Cela va être rendu possible grâce à un suivi des amazones par des mentors déjà outillés au départ.
« Se lier les unes aux autres et avoir des mentors, c’est un processus pour mieux évoluer en tant que jeune femme. C’est une opportunité pour les nouvelles amazones de pouvoir avoir un jour les mêmes compétences que leurs mentors. Puisque c’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle. » fait savoir Benedicta ALOAKINNOU, présidente de la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement (FJAD-ONG).
Le train est déjà sur les rails
Au cours de la mise sur fonts baptismaux du Projet Connect’Amazone, les bénéficiaires ont été connectées à leurs mentors. Pour les quatre mois à venir, les premiers plans de mentorat sont presque établis. Les travaux ne devraient plus tarder à démarrer, car, précise la présidente de la FJAD-ONG, « pour la plupart, les objectifs à la fin de la période sont déjà définis. Il s’agira de travailler sur cet objectif en allant de façon spécifique. Elles pourraient avoir des opportunités de stages ou d’apprentissage grâce à leurs mentors. Une occasion pour elles donc d’exploser leur potentiel. ». Pour mener à bien le projet, les activités vont se mener aussi bien en ligne qu’en présentiel.
Les bénéficiaires souhaitent un bon suivi
La quarantaine de femmes bénéficiaires du Projet Connect’Amazone est répartie selon les catégories estiment être heureuses de profiter de l’initiative. Miness ADAGBETO fait parties des jeunes femmes de la catégorie sciences. « Avoir participé à la première rencontre avec mon mentor m’a donné un coup de pouce pour travailler davantage sur mon projet. J’espère un suivi du projet sur long terme et qu’on ne soit pas relâchées. », confie-t-elle.
C’est le même souhait chez Raodath ADELEYE, médecin en formation. Elle révèle que « de 10 %, sa motivation pour réaliser son projet est passée à 50 %. ». « Je n’espère pas un accompagnement jusqu’au bout, mais jusqu’à un point où nous avons acquis le maximum de compétences. » ajoute-t-elle. Ariane YEHOSSOU, Kinésithérapeute, repart avec un souvenir positif sur « la prestance des dames » présentes. Elle souhaite de son côté « des formations en art oratoire pour les participantes. Cela nous permettra de mieux nous mettre en valeur. »
La rencontre a permis aux participantes de mieux appréhender leurs potentiels. Elles ont reçu quelques astuces pour mener à bout un projet et surtout pour présenter leurs projets avec des arguments convaincants.